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15/03/2016
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Bouger et manger : Comment? Quand? Combien?

Avec les publicités à la télévision et sur Internet, nous sommes constamment sollicités pour acheter un produit miracle pour la santé, qu'il soit sous forme de pilule, de boisson ou de machine à exercice. Or, quelles sont les méthodes pour bien s'alimenter et pour bouger adéquatement selon les preuves de la science?

 

L'alimentation saine 101

Vous connaissez surement le Guide alimentaire canadien. Il s'agit d'un petit guide, écrit par Santé Canada, qui donne des renseignements de base sur l'alimentation. Ce guide est enseigné aux élèves par plusieurs enseignants du primaire et du secondaire et il est facile à utiliser. Il suffit d'aller trouver sa colonne d'âge et de sexe (ex. : 14-18 ans, Filles), pour ensuite descendre et voir le nombre de portions des groupes alimentaires qu'on doit manger (ex. : 7 portions de légumes et fruits). Voici le tableau des différentes portions.

 

 

 

 

Cependant, à quoi correspond une portion de produits laitiers, pour ne nommer que ce groupe alimentaire? On peut retrouver ces informations à la page suivante du guide. Vous serez surpris : les portions sont généralement plus petites qu'on le pense! Par exemple, une portion de fruit ne correspond qu'à 125 ml (1/2 tasse) de jus de fruit pur à 100%. Ainsi, il faut faire attention pour ne pas consommer en excès! En effet, il est facile de boire plusieurs portions de fruits en peu de temps, si on boit plus d'un verre de grande taille bien rempli! À la fin de la journée, cela peut faire la différence entre 7 ou 10 portions!

 

 

 

Le guide propose des directives additionnelles, parce qu'il faut manger et boire les aliments en respectant un certain équilibre. Par exemple, un garçon de 14 ans qui consomme 8 portions de légumes et fruits en une journée respecte les directives du nombre de portions. Or, si les 8 portions sont en fait 4 tasses de jus de fruit 100% pur, cela n'est pas excellent pour sa santé, car il faut manger au moins un légume vert foncé et un légume orangé chaque jour. De plus, il faut privilégier les légumes et les fruits entiers aux jus, car ils offrent plusieurs avantages que les jus n'offrent pas, comme l'apport en fibres alimentaires. La page suivante du guide vous donne toutes les précisions concernant les portions.

 

 

 

Avec toute cette information, il peut être difficile de savoir quoi manger lors d'un repas. C'est exactement pourquoi l'image suivante est utile! On peut voir qu'un bon repas comprend un verre d'eau, un verre de lait ou substituts et que le plat principal est séparé en trois sections. D'une part, la moitié du plat est réservée aux légumes et fruits. D'autre part, on sépare la deuxième moitié environ en deux (40/60). La plus grande section de cette séparation est réservée aux produits céréaliers et la plus petite section est réservée aux viandes et substituts. Cette distribution des aliments vous semble peut-être anormale, car l'alimentation nord-américaine classique accorde malheureusement souvent trop d'importance aux viandes et substituts et peu assez d'importance aux légumes et fruits! Enfin, on rajoute environ une cuillère d'huile et d'autres matières grasses.

 

 

 

L'eau : la source de vie!

 

Boire de l'eau est essentiel à la vie humaine. C'est le composé le plus abondant et le plus important du corps humain. Elle apporte plusieurs bénéfices, comme la régulation de la température corporelle et de la pression artérielle, l'élimination des déchets, la lubrification des articulations, le fonctionnement cérébral, cardiaque, osseux, le maintien des structures cellulaires et la protection des organes contre les lésions. Cependant, on entend plusieurs directives différentes, notamment la très populaire «8 verres d'eau par jour», quant à la quantité d'eau qu'un humain doit consommer durant une journée. Pour les adolescents, la bonne réponse est la suivante :

 

Garçons 

9-13 ans  = 2,4 L d'eau par jour

14-18 ans = 3,3 L d'eau par jour

 

Filles 

9-13 ans = 2,1 L d'eau par jour

14-18 ans = 2,3 L d'eau par jour

 

Ces chiffres sont les quantités totales d'eau, c'est-à-dire l'eau retrouvée dans les aliments et l'eau potable. Comme il est difficile d'estimer la quantité d'eau dans les aliments et qu'il n'est pas nocif de consommer plus que ces quantités, il n'y a pas de mal à viser de boire environ les quantités ci-haut en eau potable. Ainsi, un garçon de 13 ans qui boit 10 tasses d'eau aura assez d'eau pour la journée.

 

Cependant, si vous faites de l'activité physique, ce nombre peut augmenter! En effet, il faut toujours vous assurer de bien rester hydraté lorsque vous participez à une activité qui fait transpirer!

 

Les gras : à éviter ou non?

 

C'est un mythe qu'il ne faut pas manger de gras pour être en santé! Les gras sont nécessaires à une bonne santé. Notamment, ils apportent une bonne source d'énergie, aident à absorber les vitamines, aident à contrôler les hormones, etc. Même si on désire perdre du poids, il ne faut pas éviter les gras! Cependant, il faut s'assurer de manger les bons gras! 

 

Il existe quatre types majeurs de gras. 

 

«MAUVAIS GRAS»

1. Gras saturés: on les retrouve dans le beurre, les produits laitiers, les viandes, l'huile de de coco et de palme.

2. Gras trans: comme les gras saturés, on les retrouve dans les pâtisseries, les croustilles, la friture, la crème glacée, etc.

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«BONS GRAS»

3. Gras monoinsaturés: on les retrouve dans les avocats, les amandes, les noix d'acajou, les huiles (olive, arachide, canola).

4. Gras polyinsaturés (Oméga-3 et Oméga-6): on les retrouves dans les poissons gras, l'huile de lin, les graines de lin, les noix de grenoble, les graines de tournesol, les noix de pin, les huiles (tournesol, carthame, sésame, soya, maïs)

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Les bons gras sont les gras monoinsaturés et les gras polyinsaturés. Il faut donc s'assurer de faire les petits changements dans notre alimentation, comme prendre une portion d'avocat ou de noix à la place de croustilles et de se tenir loin des chaînes de restauration rapide.

L'activité physique 101

 

Pour les adolescents de 12 à 17 ans, garçons comme filles, les directives peuvent être résumées en quatre points.

 

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1. Participer à au moins 60 minutes d'activité physique d'intensité modérée à élevée chaque jour.

 

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2. Inclure de l'activité physique à intensité élevée au moins 3 fois par semaine.

weight-gym.png3. Inclure des activités qui renforcent les muscles et les os au moins 3 fois par semaine.

069596-blue-jelly-icon-alphanumeric-plus-sign-simple.png4. Plus, c'est mieux! Faire plus de 60 minutes chaque jour peut entraîner encore plus d'effets bénéfiques pour la santé!

 

 

Comment distinguer les activités d'intensité modérée à celles d'intensité élevée?

 

En général, dans les activités d'intensité modérée, les gens transpirent un peu et respirent plus fort. 

Exemples d'activités à intensité modérée : patinage, cyclisme, jogging léger.

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Dans une activité à intensité élevée, les participants transpirent beaucoup et sont essoufflés!

Exemples d'activités à intensité élevée : course, natation, hockey, basketball, soccer, le spinning, l'entraînement cardiovasculaire.

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Il est important de tenir compte d'une chose lorsqu'on détermine l'intensité d'une activité : il faut se fier à sa propre perception.

 

Les exemples ne sont pas des listes rigides et officielles. Pour décider du degré d'intensité d'une activité, il faut se fier à ses propres perceptions, car la même activité pourrait être «modérée» pour un athlète ou «élevée» pour une personne régulière! Il faut donc se fier à la pulsation cardiaque, la transpiration, la fatigue et la respiration. Sur une échelle de perception de l'effort de 0 à 20 (0 étant le repos et 20 le maximum qu'on peut endurer), l'intensité modérée se situe entre 12 et 13, tandis que l'intensité élevée se situe entre 14 et 16.

 

 

 

Les comportements sédentaires : à éviter!

 

Le fait de faire du sport à tous les jours n'est pas la seule caractéristique pour être en santé. En effet, pour optimiser notre santé, il faut éviter le plus possible les comportements sédentaires : être en position assise ou couchée (sauf lors du sommeil). Donc, on peut saisir toutes les occasions du quotidien pour changer nos habitudes, par exemple :

 

- En restant debout dans l'autobus ou le métro

- En se levant plusieurs fois par heure en classe

- En adoptant des bureaux debouts 

- Marcher à la place d'utiliser la voiture dans les petits déplacements (ex. : épicerie)

- Regarder la télévision en marchant sur un tapis roulant à la place d'être couché sur un canapé

- Utiliser les escaliers à la place de l'ascenseur

- Jouer dehors à la place de regarder la télévision!

 

 

 

 

 


 

American Heart Association (AHA). Fats 101 . Repéré à http://www.heart.org/HEARTORG/HealthyLiving/HealthyEating/Nutrition/Fats-101_UCM_304494_Article.jsp#.Vtxw1H3hCHs

 

Arguin, H. Saine alimentation chez l'enfant et l'adolescent : Cours 4 [Document PDF]. (2016) Notes du cours KIN 2209. Repéré à https://studium.umontreal.ca/pluginfile.php/2027725/mod_resource/content/1/KIN%202209_Cours%204.pdf

 

Arguin, H. Inactivité physique, sédentarité et déterminants de l’AP : Cours 3 [Document PDF]. (2016) Notes du cours KIN 2209. Repéré à https://studium.umontreal.ca/pluginfile.php/2018540/mod_resource/content/1/KIN%202209_Cours%203.pdf

 

Gouvernement du Canada. Les guides alimentaires du Canada. Repéré à http://canadiensensante.gc.ca/eating-nutrition/healthy-eating-saine-alimentation/food-guide-aliment/index-fra.php

 

Santé Canada. Apports nutritionnels de référence. Repéré à http://www.hc-sc.gc.ca/fn-an/alt_formats/hpfb-dgpsa/pdf/nutrition/dri_tables-fra.pdf

 

Société canadienne du cancer,. (2016). Comportement sédentaire - Société canadienne du cancerwww.cancer.ca. Repéré à http://www.cancer.ca/fr-ca/cancer-information/cancer-101/what-is-a-risk-factor/sedentary-behaviour/?region=on

 

Université de Sherbrooke. Intensité de l'activité physique. Repéré à https://www.usherbrooke.ca/reussir-en-sante/habitudes-de-vie/activite-physique/notions-de-base/intensite/

 

 

 


15/03/2016
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Qui sommes-nous ?

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Antoine Bérubé

Je suis un mordu de l'activité physique et de la saine alimentation. J'ai étudié à l'Université de Montréal en enseignement de l'éducation physique et à la santé, au CÉGEP Montmorency en sciences de la nature : profil santé ainsi qu'au secondaire à la polyvalente Georges-Vanier à Laval dans le programme de sport-études hockey. Je pratique plusieurs sports depuis mon jeune âge et mon but est de transmettre ma passion des saines habitudes de vie.

 

 

Hugo Boisvert 

 

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Je suis diplomé de l'École d'éducation internationale de Laval au niveau secondaire, détenteur d'un diplôme d'études collégiales en Sciences Humaines au Collège Montmorency et bachelier en enseignement de l'éducation physique et à la santé à l'Université de Montréal. Je suis également entraîneur de basketball au Collège Laval depuis 4 ans. J'ai une passion pour le sport, le dépassement de soi et je veux vous aider à prendre soin de votre santé !

 

 

Jean-Maxim Brückmann

 

 

Au niveau secondaire, je suis allé à l'école Sophie-Barat. J'ai ensuite obtenu mon diplôme collégial au Collège Ahuntsic en sciences humaines. Je suis actuellement en train de terminer un baccalauréat en enseignement de l'éducation physique et de la santé à l'Université de Montréal. Je suis un passionné de sport et d'entrainement. Je crois avoir l'expérience nécessaire pour vous aider à améliorer vos habitudes de vie !

 

 

Olivier Bellerose 

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Je suis un passionné de l’activité physique. J’ai pratiqué plusieurs sports de haut niveau, notamment le baseball, le handball et le badminton.  J’ai également entraîné des jeunes en badminton et en handball. J’ai obtenu mon diplôme secondaire à la polyvalente Chanoine-Armand-Racicot. J’ai fait mes études collégiales au CÉGEP Saint-Jean-sur-Richelieu en sciences humaines.  Actuellement, je finalise mon baccalauréat en éducation physique et à la santé à l’Université de Montréal.  Je serais capable de vous conseiller pour adopter de saines habitude de vie. 


14/03/2016
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Garder la forme n’est pas un jeu d’enfant !

Le problème de la sédentarité chez les adolescents

 

De nos jours, avec l’évolution des nouvelles technologies comme les téléphones intelligents, les « iPod », les tablettes numériques et les ordinateurs portatifs, ce n’est pas rare de voir de jeunes adolescents devenir accros rapidement à ces appareils. Pour certains, c’est peut-être divertissant de passer des heures devant un écran, mais ce geste banal rend les jeunes sédentaires. Ce phénomène se révèle comme étant un véritable problème depuis le 21e siècle.

 

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Simplement, la sédentarité se définit par l’exécution d’activités dans une position assise ou couchée lorsque nous sommes éveillés, par exemple ; regarder la télévision, jouer à des jeux vidéo, etc. Le problème c’est qu’il y a plusieurs effets néfastes reliés au phénomène de la sédentarité. L’Organisation mondiale de la Santé fait depuis longtemps des recherches pour démontrer les conséquences dues à la sédentarité. En effet, des comportements sédentaires augmentent le risque de développer des maladies chroniques telles que le diabète du type 2, le cancer du côlon, l’hypertension artérielle, l’ostéoporose et bien d’autres.

 

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Malheureusement, ces maladies sont responsables de plus de 36 millions de décès chaque année dans le monde, affirme l’OMS. De façon générale, le fait d’être inactif augmente considérablement les chances d’une personne de mourir plus rapidement. Plus spécifiquement chez les jeunes, la sédentarité n’a pas été autant étudiée que chez les adultes, mais une recherche a été faite dans une école à St-Bernadette en 1999. Plus du tiers des parents considéraient que leur enfant passait trop de temps à faire des activités sédentaires. Cela avait des répercussions sur la qualité du sommeil des adolescents ainsi que sur leur concentration à l’école. Du coup, le rendement à l’école des adolescents sera affecté négativement.  En 2013, Statistique Canada a démontré que les jeunes entre 6 et 17 ans passaient 511 minutes, soit, 8 heures et demie par jour à être sédentaires. Évidemment, dans cette statistique on inclut le temps passé assis sur une chaise en classe, mais également le temps passé devant un écran en fin de soirée. C’est une pratique courante chez les adolescents qui n’est pas recommandée.  En effet, des récentes recherches montrent que de passer trop de temps devant un écran est associé à des risques potentiels d’obésité, à des gestes dépressifs, à une diminution de l’estime de soi et à une moins bonne condition physique.

 

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Plusieurs doivent se poser la question : est-ce que je passe trop de temps à faire des comportements sédentaires?  

                                                               

La Société canadienne de physiologie de l'exercice s’est penchée sur cette question et elle a établi des directives en matière de comportement sédentaire selon différentes catégories d’âge. En ce qui concerne les jeunes entre 5 et 17 ans, ils devraient passer moins de deux heures par jour devant un écran, ce qui améliorerait leur santé. De plus, ils doivent réduire les déplacements dans un véhicule motorisé (voiture, taxi, autobus) ainsi que le temps passé en position assise. Juste en suivant ces recommandations, les adolescents feraient un pas de géant pour améliorer leur santé.

 

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Recommandations en matière de comportement sédentaire (de 5 à 17 ans)

 

Pour favoriser la santé, les enfants âgés de 5 à 11 ans et les jeunes âgés de 12 à 17 ans devraient minimiser le temps qu'ils consacrent chaque jour à des activités sédentaires. Pour ce faire, ils devraient :

 

Limiter à deux heures par jour le temps de loisir passé devant l'écran; une réduction additionnelle est associée à des bienfaits supplémentaires pour la santé.

 

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Limiter les déplacements sédentaires (en véhicule motorisé), et réduire le temps passé en position assise et à l'intérieur pendant la journée.

 

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Combattre la sédentarité en bougeant

 

Le meilleur moyen de combattre la sédentarité, c’est d’avoir une plus grande pratique d’activité physique. La définition de l’activité physique proposée par l’OMS s’avère être intéressante :

« Tout mouvement corporel produit par les muscles qui requiert une dépense d’énergie – ce qui comprend les mouvements effectués en travaillant, en jouant, en accomplissant les tâches ménagères, en se déplaçant et pendant les activités de loisirs. » (OMS, 2015)

C’est-à-dire que des activités toutes simples comme la marche, pelleter la cour, jouer avec un animal sont considérées comme étant de l’activité physique. Cependant, il faut en faire davantage pour bénéficier des bienfaits de l’activité physique.  Le Comité scientifique Kino-Québec a étudié les bienfaits de l’activité physique. Il classe ces bienfaits selon six catégories. L’activité physique améliore la condition physique, la santé physique, le bien-être psychologique, les compétences sociales, les habiletés cognitives et les habitudes de vie saines. Seuls quelques effets bénéfiques seront présentés pour chacune des catégories pour comprendre grosso modo l’impact positif de l’activité physique sur tous les aspects de la santé.

 

 

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1. Condition physique 

 

La condition physique pourrait se résumer simplement par les qualités physiques d’une personne à réaliser une activité. Premièrement, des actions comme lancer, courir, sauter, etc. sont appelées des habiletés motrices. Celles-ci sont améliorées lorsqu’on fait de l’activité physique. Deuxièmement, pratiquer des sports ou faire de l’activité physique permet d’acquérir une plus grande force et une plus grande endurance musculaire.  

 

2. Santé physique

 

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La santé physique fait référence à la composition interne du corps. Par exemple, le fait de développer une maladie affecte la santé physique parce qu’elle se développe à l’intérieur de l’organisme. La pratique courante d’activité physique diminue les risques d’obésité et de cancer. Elle augmente le « cardio » et les os deviennent plus fort ce qui renforce la tolérance à certains risques de blessure.

 

3. Bien-être psychologique et santé mentale    

 

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Le bien-être psychologique pourrait se définir comme étant un état d’équilibre par rapport aux émotions que les personnes vivent. L’activité physique permet de diminuer le stress parce que durant l’activité on ne se concentre plus sur les petits problèmes de la vie. En faisant du sport, on améliore notre estime de soi surtout lorsqu’on se sent utile.

 

4. Compétences sociales                                

 

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Les compétences sociales sont des qualités lorsque nous sommes en relation avec d’autres personnes : être capable de se faire des amis, être capable d’être accepté et bien compris par les autres. L’activité physique permet d’élargir son cercle d’amis surtout lors des sports d’équipe. La résolution de conflit est fréquente en faisant de l’activité physique, alors elle augmente cette capacité à résoudre des problèmes. Les jeunes apprennent à développer la confiance envers les autres.

 

5. Habiletés cognitives et réussite scolaire

 

Les habiletés cognitives sont des fonctions intellectuelles qu’on développe par l’apprentissage. Les capacités à se concentrer et à mémoriser sont des fonctions cognitives. C’est probablement les effets bénéfiques les plus surprenants considérant que l’activité physique agit principalement sur le corps. Après une activité physique, le corps est reposé et bien énergisé, alors ses fonctions cognitives sont plus stimulées. Évidemment, ces effets sont très avantageux pour le rendement à l’école.

 

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6. Habitudes de vie saines 

 

Finalement, la pratique régulière d’activité physique augmente les chances de maintenir d’autres bonnes habitudes de vie comme le sommeil et l’alimentation. En menant une vie active, on est conscient de l’importance d’avoir de bonnes habitudes de vie.

En conclusion, la Société canadienne de physiologie de l’exercice présente également les comportements minimaux à suivre pour les jeunes de 12 à 17 ans en matière d’activité physique pour être en bonne santé.

 

En matière d'activité physique (de 5 à 17 ans)

 

Pour favoriser la santé, les enfants âgés de 5 à 11 ans et les jeunes âgés de 12 à 17 ans devraient faire chaque jour au moins 60 minutes d'activité physique d'intensité modérée à élevée. Cela devrait comprendre :

 

Des activités d'intensité élevée au moins trois jours par semaine.

 

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Des activités pour renforcer les muscles et les os aux moins trois jours par semaine.

 

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S'adonner chaque jour à encore plus d'activité physique entraîne plus de bienfaits pour la santé.

 

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Aller voir le vidéo suivant : https://www.youtube.com/watch?v=z0-IUh5Sz7I      Tenir Ctrl et cliquer sur le lien pour y accéder
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Aller tester vos connaissances sur ce petit quiz ! http://www.phac-aspc.gc.ca/app/pag-gap/facebook/soyezactif/  Tenir Ctrl et cliquer sur le lien pour y accéder

Auteur : Olivier Bellerose

 

Bibliographie

OWENS, J., R. MAXIM, M. MCGUINN, C. NOBILE, M. MSALL et A. ALARIO (1999). «Televisionviewing Habits and Sleep Disturbance in School Children», Pediatrics, vol. 104, no 3, 27.

 

Comité scientifique de Kino-Québec (2011). L’activité physique, le sport et les jeunes – Savoir et agir. Pages 1-112.

 

JANSEN, M. (1995). «Women and Girls in Sport and Physical Activity», Canadian Women Studies, vol. 15, no 4, 1-4.

 

CHAMPION, Nathalie et BARREIRA, Nancy. La promotion de l’activité physique : contrer la sédentarité, Reflets : revue d'intervention sociale et communautaire, vol. 6, n° 1, 2000, p. 220-225.

 

OMS, Organisation mondiale de la Santé. Activité physique, Aide- mémoire N°384, Janvier 2015. [En ligne] http://www.who.int/mediacentre/factsheets/fs385/fr/ Consulté le 20 février 2016.

 

OMS, Organisation mondiale de la Santé. Maladies non transmissibles, Aide- mémoire N°355, Mars 2013. [En ligne] http://www.who.int/mediacentre/factsheets/fs355/fr/ Consulté le 20 février 2016.

 

SCPE, Société canadienne de physiologie de l’exercice. Directives canadiennes en matière d'activité physique et en matière de comportement sédentaire, 24 janvier 2011. [En ligne] http://www.csep.ca/fr/directives/mati%C3%A8re-d'activit%C3%A9-physique-et-de-comportement-s%C3%A9dentaire

 

Statistique Canada. Tableau  117-0020 -  Temps moyen consacré à des activités sédentaires, population à domicile selon le sexe et le groupe d'âge, occasionnel (minutes par jour),  CANSIM (base de données), dernière modification 2015. [En ligne] http://www5.statcan.gc.ca/cansim/a26?lang=fra&retrLang=fra&id=1170020&&pattern=&stByVal=1&p1=1&p2=31&tabMode=dataTable&csid=

 

Vidéo sur youtube sur les bienfaits de l’activité physique : https://www.youtube.com/watch?v=z0-IUh5Sz7I


29/02/2016
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L’obésité, un GROS problème

L’obésité est un problème important qui est souvent mal compris dans la population. Dans cet article, je tenterai de démystifier ce sujet. Pour ce faire, j’expliquerai d’abord ce qu’est l’obésité exactement, ensuite, je présenterai l’état actuel des choses ainsi que les causes et les conséquences de cette maladie.

 

 

L'obésité, une question de fruits et de légumes?

 

Une personne obèse a un amas de tissu adipeux (gras) qui est très important. Il y a deux endroits où le gras s’accumule majoritairement : les hanches et l’abdomen. D’où l’appellation populaire de forme de poire et forme de pomme que vous connaissez peut-être davantage!  D'ailleurs, la forme de pomme qui présente un gras abdominal est plus dangereuse pour la santé. Ensuite, pour déterminer si quelqu’un est obèse ou non, on utilise une technique bien simple qui se sert du poids et de la taille. C’est l’indice de masse corporelle (IMC). Je vous épargne le calcul, mais il faut comprendre qu’on classe les personnes qui ont un surplus de poids comme ayant de l’embonpoint et comme étant obèses. Avoir de l’embonpoint est un stade moins avancé d’accumulation de gras que l'obésité.

 

 

 

Le GROS de l'affaire

 

Premièrement, il faut comprendre que la situation a empiré considérablement avec le temps. Dans les 25 dernières années, il y a eu une augmentation des cas d’obésité surtout dans les pays développés. Les enfants et les adolescents ne sont pas épargnés. Par exemple, en 1978, 15 % des jeunes de 2 à 17 ans souffraient d’embonpoint ou d'obésité, tandis qu’en 2004, c’était 26 %. Ce taux représente pas moins de 286 000 enfants et adolescents qui ont un surplus de poids au Canada. C’est plus de personnes que la population de Gatineau au grand complet! Il est également très important de comprendre que ce phénomène touche davantage les adolescents âgés de 12 à 17 ans, car les taux d’embonpoint et d’obésité dans cette tranche d’âge ont doublé en 25 ans passant de 14 à 29 %. En d’autres mots, dans une école de 400 élèves, au lieu d’en avoir 80 qui souffrent de ce trouble, il y en aurait 160 en 2004! Imaginez ce phénomène à une échelle internationale et c’est là que l’on comprend toute la gravité de la situation. En plus, ces statistiques sont très alarmantes lorsqu’on considère que cette période de développement qu’est l’adolescence détermine si le jeune devient obèse lorsqu’il vieillit. 

 

 

 

Les causes de l'obésité

 

      1. « J'ai de plus gros os »

 

On ne parle pas d'os, mais bien de génétique pour la première cause de l'obésité. Effectivement, les gènes peuvent jouer un rôle important dans le gain excessif de poids. Si deux individus ont la même alimentation pendant trois mois. Certains prendront 2 kg, tandis que d’autres prendront 10 kg. Il faut également mentionner certaines anomalies qui dérèglent le  système de faim et de régulation énergétique. Par exemple, une déficience congénitale très rare cause un sentiment de faim continuel chez un enfant. Celui-ci n’est jamais rassasié et, par le fait même, prend du poids.

 

 

 

      2. Avoir les yeux plus gros que le ventre!

 

La deuxième cause est tout simplement l’excès de calories. Dans une journée, il y a des calories dépensées et des calories ingérées. Si ces dernières sont en trop grand nombre, il y a de fortes chances que du poids soit gagné. Par exemple, lorsque vous mangez une tarte de 100 calories et que vous dépensez 50 calories pour faire l’action, il y a un surplus de 50 calories qui devient possiblement du gras accumulé dans le corps. D’ailleurs, il est prouvé que ceux qui mangent moins de fruits et légumes seront davantage portés à souffrir d’obésité ou d’embonpoint. Donc, écoutez vos parents lorsqu’ils vous disent de manger vos légumes! Ensuite, l’humeur, l’anxiété et la dépression peuvent également entrainer une consommation plus importante d’aliments et donc de calories. On le voit souvent dans le cliché populaire d’une peine d’amour où la fille mange de la crème glacée pour oublier sa peine. Fait intéressant, dans le thème des habitudes néfastes pour la santé, fumer a un impact sur le surplus de poids. Ceux qui faisaient de l’embonpoint en 1994 et qui ont fumé chaque jour jusqu’en 2002 étaient 50 % plus à risque de devenir obèses que ceux qui n’avaient pas fumé. 

 

 

 

      3. La ruée vers l'or...dinateur!

 

La troisième raison de l’augmentation des taux d’obésité est la dépense énergétique insuffisante. Cela désigne le nombre de calories dépensées dans une journée. Comme je l’ai mentionné auparavant, cette raison va de pair avec la consommation de calories. Il est important de faire un bilan des plus et des moins pour comprendre s’il y aura perte ou gain de poids. La sédentarité y joue un rôle important. En effet, rester assis devant un ordinateur est une grande explication du phénomène actuel. Sur 100 jeunes qui passent moins de 10 heures devant un écran en une semaine, il y en a 23 qui souffraient d’embonpoint ou d’obésité. Pour ceux qui en passent 30 heures et plus, il y en a 35 qui avaient un surplus de poids. C'est 12 de plus. D'ailleurs, de 1988 à 2004, la moyenne d’heures passées devant un écran a doublé! Ainsi, deux fois plus d’heures sont passées devant un écran par les adolescents, ce qui est une énorme augmentation. En plus, les garçons sédentaires ont 16 % plus de chance de devenir obèses. En passant, saviez-vous qu'il est recommandé de faire 60 minutes d'activité physique par jour? Surement que non étant donné que seulement 4 adolescents sur 100 atteignent cette recommandation.

 

 

 

      4. « L'école c'est plate », mais...

 

La dernière cause dont je vais traiter concerne le statut socioéconomique. En effet, les individus à revenu moyen sont plus obèses que ceux qui sont riches. En plus, il y a un lien à faire avec la scolarité. Si une personne vient d’une famille qui n’a pas dépassé le diplôme secondaire, il y a beaucoup plus de risques qu’elle soit obèse comparée à quelqu’un qui vit dans une famille scolarisée.

 

 

Risquer GROS : les conséquences de l'obésité

 

      1. Le métabolisme

 

Un surplus de poids va avoir d’importants effets sur le métabolisme d’un adolescent, ses organes et le fonctionnement de son corps pour être plus précis. Actuellement, un jeune obèse sur 3 souffre d'un trouble métabolique. Je prends l'exemple du diabète du type 2 qui est très prévalent chez ceux qui présentent un surplus de poids. C'est un grave problème qui demande à une personne de réguler le taux de sucre dans son corps avec de l'insuline à tout moment. 

 

      2. L'esprit non sain dans un corps non sain

 

Ensuite, un trouble de poids peut causer de la discrimination et de la culpabilisation dans un milieu social, car l'apparence est un standard de la société. L'obésité peut donc avoir comme effet d’engendrer des problèmes psychologiques et sociaux importants, comme de la dépression, des difficultés scolaires, de l'anxiété et une faible estime de soi.

 

      3. Lundi matin à tous les matins!

 

L’obésité peut être la source d’apnée du sommeil qui se caractérise par des arrêts de la respiration. Effectivement, 40 % des cas d’obésité massive ont ce problème. Mais qu'est-ce que l'obésité massive exactement? C'est un stade qui va au-delà de l'obésité. Pour vous représenter la gravité de ce diagnostic, sur une échelle de 1 à 10 (10 étant le pire), ce serait un 10. En plus de la difficulté à bien dormir, cela peut avoir un effet boule de neige et engendrer d’autres complications, comme de l’hypertension artérielle et des troubles du rythme cardiaque qui peuvent même mener à une mort subite. Chez les enfants et adolescents obèses, il y a 4 à 6 fois plus de chance de contracter l'apnée du sommeil. 

 

 

 

      4. L'âge adulte

 

Saviez-vous que 7 adolescents sur 10 qui sont obèses le resteraient à l'âge adulte? Gardez cela en tête, car les problèmes qui peuvent apparaitre après 18 ans sont nombreux. Par exemple, les individus obèses seront plus susceptibles d’avoir un cancer, comme le cancer de la prostate chez l'homme et le cancer du col de l’utérus chez la femme. En plus, le surplus de poids est la première cause d’arthrose du genou chez la femme et la deuxième chez l’homme. L'obésité peut engendrer différents problèmes mécaniques à la colonne vertébrale et au dos. Toutefois, cela est davantage en lien à l’habitude sédentaire de la personne qui a de l’embonpoint ou qui est obèse. Pour terminer cette section, je veux simplement ajouter que les conséquences vues auparavant (troubles métaboliques, psychologiques et sociaux, ainsi que l'apnée du sommeil) concernent également l'adulte ayant un surplus de poids. 

 

 

Solution : action!

 

Le plus important est surtout de comprendre et d'agir. Effectivement, la stratégie thérapeutique est très importante. C’est un long processus ou on considère tous les troubles spécifiques de la personne. Par exemple, le médecin va évaluer si le patient a des problèmes de santé. Ensuite, il faut agir selon les observations faites, comme manger mieux. C’est du cas par cas et tout dépend de l’individu. Toutefois, même si l’obésité est un trouble traitable, il reste que le phénomène prend de l’ampleur chez les adolescents. En sachant cela, y aurait-il des solutions pour causer un revirement de la tendance dans la population? Un élément de réponse est très fort probablement l'information des jeunes. J'espère que cet article y contribuera. Je termine avec un conseil : si vous pensez souffrir de surplus de poids, allez en parler avec vos enseignants, vos médecins, votre famille ou tout expert qui se spécialise en nutrition ou en kinésiologie. Ils vous aideront à retrouver le droit chemin vers la santé!

 

 

Écrit par Jean-Maxim Brückmann

 

Bibliographie

 

Arguin, H. (2016). KIN2209 – Cours 8 L’obésité juvénile et cours 9 Obésité juvénile [Présentation Powerpoint]. Repéré dans l’environnement StudiUM : https://studium.umontreal.ca/

 

Basdevant, A. (2006, août). L'obésité : origines et conséquences d'une épidémie. Repéré à http://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S1631069106000801

 

Statistique Canada. (2006). Rapports sur la santé. (Publication Volume 17 n°3). Repéré à http://publications.gc.ca/Collection-R/Statcan/82-003-XIF/82-003-XIF2005003.pdf


27/02/2016
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